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J'espère que c'est de l'intox.

Pour la première fois depuis la naissance de la rumeur de son retour au volant en championnat du monde de Formule Un, un proche de Michael Schumacher a confirmé le projet du pilote le plus titré de l’histoire de la discipline. L’honneur est revenu au Président de Ferrari, Luca Di Montezemolo, qui a sans aucun doute imposé à Schumacher d’avoir la primeur de la divulgation de l’information. Par respect pour la Scuderia Ferrari avec laquelle Ferrari a écrit les plus belles pages de sa carrière et de celle du cheval cabré, par correction également envers un employeur qu’il avait assuré de sa fidélité à la fin de l’été.

« Je lui ai parlé Mercredi et il m’a dit qu’il y avait une forte probabilité mais ce n’était pas certain à 100% » a révélé Luca Di Montezemolo en évoquant le retour de Michael Schumacher à la compétition, dans son domaine de prédilection, la F1. Ferrari affichant complet, la seule piste s’appelle Mercedes, pour un partenariat à large échelle comprenant des activités derrière le volant mais aussi en qualité d’ambassadeur de la firme à l’étoile. Les quelques % faisant défaut concernent le cou du septuple champion du monde et sa vertèbre fracturée lors du premier trimestre 2009, lorsqu’il avait lourdement chuté de sa Moto au cours d’un roulage officiel.

« Quelqu’un appelé Michael Schumacher nous a dit à Monza qu’il renouvellerait son contrat de consultant Ferrari et il semblait bien qu’il terminerait sa carrière chez Ferrari. Mais ensuite, quelqu’un d’autre qui lui ressemble, de 40 ou 41 ans, Allemand, qui porte le même nom, a décidé d’entamer une nouvelle carrière » poursuit Di Montezemolo, « Tout le monde a le droit de choisir ses préférences dans la vie et je comprends que quelqu’un de 41 ans ait envie de recommencer. Je pense donc qu’il est fort possible que ce jumeau qui a la même capacité, la même détermination et le même esprit pilote pour Mercedes l’année prochaine. »

« Bien sûr, nous aurons de nombreux fans qui exprimerons leur colère sur notre site officiel. Ils pensent que Michael est un traitre. Mais je leur expliquerai que ce n’est pas Michael mais un autre » poursuit Di Montezemolo en forçant le trait de son humour. Rire jaune. Bleus à l’âme. Mais le rouge ira toujours à Michael… « En tant qu’ami, c’est difficile pour moi, mais je suis heureux de voir que quelqu’un en si bonne forme et avec une telle détermination. En tant que Président de Ferrari, je suis triste. Il a énormément reçu de Ferrari et il a énormément donné en retour. Je pense que notre association était très excellente, dans les bons comme dans les mauvais moments. C’est la raison pour laquelle nous devons accepter qu’un autre Schumacher veuille courir. Le vrai Michael est toujours chez Ferrari. »

J'attends avec impatience le "n'importe quoi il a pris sa retraite et il revient" de Sullivan...

Plus sérieusement, qu'en penser ? C'est sans doute bon pour la F1 qui vient de perdre un grand champion en la personne de Raïkkönen, mais ça ne sera bon pour lui que s'il gagne à nouveau. Il en est certainement capable, wait and see.

Sullivan :

Que dire c'est bon pour la f1 Bofc'est un grand champion mais bon y'aura du suspence probablement. Demain je prend ma retraite 1 ans après je reviens au temps dire je prend une année sympathique et pas annoncer une retraite alors que ce n'est pas le cas.

Je n'aime pas quoter, mais le coup de l'année sympathique, ça vaut vraiment le coup...

Pour le reste je ne préfère pas m'y attarder, je pense qu'ici tout le monde à part l'exception qui confirme la règle, ou peut-être est-ce juste par esprit de contradiction, peut comprendre qu'on a tout à fait le droit de revenir sur une décision prise a posteriori.

Avec un titre de champion du monde par dopage ça serais pas mal ça :p

Sullivan :

Avec un titre de champion du monde par dopage ça serais pas mal ça :p

Que veux-tu (encore) dire par là Sullivan ?

Ferrari est déjà au complet et a tourné définitivement la page Todt, Brawn, Schumacher. Cette équipe a été marquée par ce pilote.. 5 titres pilotes de suite, 6 constructeurs, ça arrive pas tous les jours ("à jamais les premiers" même)

Schumi :

«avec moi là-dessus, je suis désolé, mais on ne peut qu'avoir un seul objectif et c'est être champion du monde»

Quelle modestie notre ami Choomakair... 'tin, ça me donne envie de gerber, non pas qu'il soit comme ça mais qu'il puisse avoir des gens pour le soutenir.

Schumacher s'est régalé

Michael Schumacher a effectué ses premiers tours de roues au volant de sa Mercedes, lundi à Valence, pour les premiers essais du Championnat du monde 2010. L'Allemand savoure et ne cache pas son bonheur. "Je me sens comme un enfant qui a un jouet dans la main", avoue-t-il.

Les premiers tours de roues du septuple champion du monde, Michael Schumacher, au volant d'une Mercedes, ont animé le début de la saison 2010, dont les premiers essais se sont tenus lundi au circuit Ricardo Tormo de Valence. Toute la journée a semblé n'être tournée que vers ce seul évènement. La présentation dépassionnée de la nouvelle Toro Rosso, la STR5, dont les pilotes Sébastien Buemi et Jaime Alguersuari semblent bien partis pour jouer, au mieux, le ventre mou, n'a pas suscité de débordement d'enthousiasme. Le retour chez Ferrari du Brésilien Felipe Massa, meilleur temps lundi, malgré son très grave accident au dernier Grand Prix de Hongrie, a été moins suivi que prévu. Les premières boucles de Nico Rosberg chez Mercedes ont laissé l'audience de marbre.

Les journalistes ayant interrogé l'Allemand n'avaient que faire de ses impressions après sa première journée d'essais. Seul comptait ce qu'il pensait de son coéquipier, le septuple champion du monde, le "Kaiser" (l'Empereur) "Schumi", de retour en F1 à 41 ans après trois ans d'absence. "Nos rapports sont très bons. Il me respecte. Je le respecte. C'est un spectacle de l'avoir comme coéquipier. Je pourrais sûrement apprendre deux ou trois choses de lui qui me serviront dans le futur", s'est courtoisement exécuté Rosberg. Et l'ancien pilote numéro 1 chez Williams de lâcher ensuite, dépité : "Je n'ai jamais vu autant de journalistes dans ma vie. Mais il n'y a pas de problème"... juste avant que tous les micros ne l'abandonnent, Schumacher étant sorti de son camion.

L'heure était venue pour la légende d'enfin reprendre sa place de pilote. L'ancien consultant chez Ferrari, qui avait manqué son come-back en août en remplacement de Massa pour cause de douleurs au cou persistantes, pouvait s'installer dans sa Flèche d'argent. Il était environ 15H30. Très concentré sous son casque rouge orangé, il ouvrait son chemin dans une forêt d'objectifs et de caméras, démarrait timidement, puis accélérait, sous les vivas d'une tribune assez remplie.... pour s'arrêter quarante tours plus tard, visiblement heureux. "D'une certaine manière, c'est comme en 1991, honnêtement. Quand je suis arrivé en F1, j'ai été choqué au premier tour, puis extrêmement excité au deuxième. C'est exactement la même chose aujourd'hui. Je me sens comme un enfant qui a un jouet dans la main et qui s'amuse", a-t-il souri.

Et de raconter ses retrouvailles sur l'alsphalte espagnole avec son ancien coéquipier chez Ferrari, Rubens Barrichello, et ... Massa, justement. "Soudain, j'ai vu ma voiture, mon ancienne voiture, sur la piste. Et je n'étais pas assis à l'intérieur. C'est une sensation étrange. Mais il est bon de revoir mon frère sur les circuits", a-t-il remarqué.

Des amis à qui il pourrait manquer, tant il a semblé à l'aise lundi, auteur du troisième chronos avec 373/1000e de retard à peine sur Felipe Massa. "J'espère (avoir une voiture pour gagner le Championnat). Mais cela reste à prouver", a-t-il observé, félicitant son écurie pour "le superbe boulot" accompli. Mercedes, qui l'a recruté fin décembre pour trois ans après avoir racheté Brawn GP, double champion du monde 2009, peut déjà se féliciter de son coup marketing. La F1 ne parle que de lui. Une banderole de son fan-club en Espagne résumait l'impression du moment : "Willkommen zurück Schumi" (Bienvenu à nouveau).